Nouveau clip en crowfunding : Rebeca Lane – "Este cuerpo es mio"

Le 25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, la rappeuse guatémaltèque Rebeca Lane sortira le clip Este Cuerpo Es Mio.

Tournée à Los Angeles, la vidéo dénonce les violences faites aux femmes, notamment la violence conjugale, et explore les moyens individuels et collectifs d’y mettre fin.

Pour pouvoir financer ce projet et encourager l’accès des jeunes femmes aux métiers des médias, l’artiste a lancé une campagne de crowdfunding qui s’achèvera le 25 novembre.

Pour soutenir Rebeca Lane et participer à la lutte contre les violences faites aux femmes c’est ici ! Madame Rap compte sur vous !

Nouveau Clip : Sasha Go Hard – Beast Mode

Yaneisha Franklin, mieux connue sous son nom de scène Sasha Go Hard, est une rappeuse américaine originaire  de Chicago.
Ses influences musicales vont de Lauryn Hill, Trina à Lil ‘Kim et Nicki Minaj. Sasha fait partie du petit nombre de jeunes rappeuses associées à la scène musicale Hip Hop de Chicago. Elle a été présentée au public sur MTV Sucker Free , a fait la couverture du Redeye Journal à Chicago et a été élue artiste de la semaine par WorldstarHipHop et le magazine Complex. Elle a sorti une chanson intitulée « I Is not No Hitta » avec Dreezy en 2012.

Sa septième mixtape, Nutty World 2, est sortie en avril 2015. 

La bande originale de Chi-Raq de Spike Lee, contient notamment la chanson « Born in Chicago » par Bruce Hornsby and the noisemakers. On retrouve également le MC en featuring  sur « Below Me » de Faze Miyake, qui a été nommé 18ème meilleur remix dance de 2015 par Spin.

Voici son nouveau clip :

Nouveau Clip : DEVMO – Wah Wah Wah

Devin Moses aka Devmo est une rappeuse de Los Angeles. Sa passion pour la poésie remonte à son enfance, mais c’est quand sa famille a déménagé en Californie qu’elle a découvert la musique hip hop de la West Coast.

En mars 2015, elle a sorti son premier album intitulé « Real Talk », où elle explorait  plusieurs sous-genres du hip hop et parlait d’amour, de la mort, de la sexualité et des droits des femmes.

« Wah Wah Wah » raconte la véritable histoire d’amour entre deux femmes, alors que leur famille n’approuve pas cette relation.
Devmo n’a pas peur de montrer sa vulnérabilité sur ce nouveau titre et on ne peut que s’en réjouir !

En attendant la sortie de son nouvel E.P, voici son dernier clip  » Wah Wah Wah » : 

NEW E.P : QUAY DASH : ‘Transphobic’

Jusqu’à présent, Quay Dash n’avait sorti que quelques singles, mais déjà fort convaincants. Ce week-end, Mme Dash a finalement sorti son nouvel  EP  » Transphobic « , où elle relate ses expériences « up and down » jusqu’à son accès à la reconnaissance du public et des médias, ainsi que son quotidien de femme transgenre en ces temps politiques effrayants. « J’ai écrit des chansons quand je traversais une période difficile de ma vie où il y avait beaucoup de haine envers les femmes transgenres noires en Amérique« , explique t-elle.

Vieux beats hip hop et sonorités deep-house se mélangent à la perfection !

« Je voulais créer une ambiance différente pour chaque chanson, » a-t-elle ajouté. « Chaque chanson représente une expérience différente. »

Quay Dash sera également rejointe par la légende de l’électroclash Peaches sur sa tournée nord-américaine.

[Photos by Sonny Martinez, with makeup by Raisa Flowers, hair by Kira Stuger, styling by Michael Louis, and editing by Ashley Smith]

Pour streamer l’E.P çà se passe ici :  
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Suivre Quay Dash : Facebook, Instagram, Twitter, et Soundcloud.

EXCLU – D’ de Kabal sort la mixtape "FB/Faces B Volume 1 Saturation"

Le rappeur D’ de Kabal sort la mixtape « FB/Faces B Volume 1 Saturation » en exclusivité sur Madame Rap !

Le projet de sept titres est parti « d’une envie de kicker sur des instrus américaines« , explique le MC. « La mixtape reprend des statuts Facebook remodelés ou jamais publiés. Ca m’amusait de donner une vie musicale à ces écrits publics et de travailler sur cette transformation.« 

Retrouvez l’interview de D’ de Kabal ici

Design © BATSH

Cheek Magazine x Madame Rap – 10 rappeuses qui se battent pour les droits des femmes

Madame Rap s’associe à Cheek Magazine !

Tous les mois, vous pourrez retrouver un article de Madame Rap consacré aux  femmes et au hip hop sur le site de Cheek.  Notre premier papier, « 10 rappeuses qui se battent pour les droits des femmes », est à lire ci-dessous et ici.

Le rap serait la musique la plus misogyne qui existe. C’est ce que les médias traditionnels et la société nous répètent depuis des décennies. Pourtant, quand on s’y intéresse de près, on découvre que la scène hip hop internationale regorge de rappeuses qui luttent pour les droits des femmes. Petit tour d’horizon.

Krudas Cubensi ( Cuba/USA )

C’est par leur action sociale que les “artivistes” de Krudas Cubensi se sont lancées dans le hip hop. Poètes, performeuses, éducatrices et musiciennes, Odaymara Cuesta et Olivia Prendes ont travaillé à Cuba avec des femmes et des populations queer, non blanches ou immigrées, afin de favoriser leur intégration et valoriser leurs différences. Le duo s’est inspiré de ces expériences pour porter un rap “dégenré” et militant, tout en continuant de mener un travail de terrain auprès de minorités.

Justina ( Iran )

Comment rapper dans un pays qui l’interdit et envoie les artistes en prison? La rappeuse iranienne Justina a trouvé la solution. C’est dans des studios clandestins de Téhéran qu’elle a enregistré une vingtaine de titres, avant de les sortir sur des plateformes de téléchargement américaines. A visage découvert, consciente des risques qu’elle encourt, la MC continue aujourd’hui de se battre pour la liberté d’expression et les droits des femmes en Iran. “Je revendique mes droits, mes droits humains, des droits que les hommes ont, mais que je n’ai pas.”

Blimes Brixton ( Los Angeles )

Initialement connue sous le nom de Oh Blimey, la rappeuse californienne Blimes Brixton évolue sur la nouvelle scène queer de Los Angeles. La MC, qui se définit comme “profondément féministe, antiraciste et humaniste”, multiplie les collaborations avec des artistes locales et participe à de nombreux festivals hip hop LGBTQ pour démontrer que “rap” et “queer” ne sont pas incompatibles. Bien au contraire.

Dee MC ( Inde )

Depuis Bombay, Dee MC tente d’éveiller le monde à la condition des femmes dans son pays. Bien que la scène hip hop locale connaisse un réel essor, les rappeuses y sont toujours très minoritaires. Par le biais de la musique, la MC compte bien y remédier. “Je crois que le gens ne se rendent pas compte que les femmes sont toujours discriminées dans la majeure partie de l’Inde. Il y a vraiment beaucoup de choses à améliorer, même dans les zones urbaines, où le sexisme et les inégalités existent de manière indirecte, quand elles ne sont pas visibles au grand jour.”

GOTAL ( Sénégal )

Fondé en 2009, le collectif GOTAL rassemble quatre artistes sénégalaises, Vénus, Anta Ba, Lady Zee et DJ Zeyna, qui usent du hip hop pour mener des actions sociales auprès de la population, et notamment des jeunes femmes. Parmi leurs principaux combats, la prévention des cancers du sein et du col de l’utérus et des ravages de la dépigmentation de la peau. En 2014, elles reprennent le titre U.N.I.T.Y de Queen Latifah pour “dénoncer les hommes qui pensent que pour percer dans ce milieu, il faudrait passer par une promo canapé.”

Rebeca Lane ( Guatemala )

Poète, écrivaine, performeuse et rappeuse, Rebeca Lane a choisi le rap comme outil de lutte féministe et de justice sociale. Membre de Somos Guerreras, un réseau des femmes dans le hip hop en Amérique Centrale, elle a notamment produit un documentaire sur des rappeuses et activistes sud-américaines. Elle organise également des festivals et des ateliers au Guatemala pour sensibiliser les femmes au féminisme et à la sororité.

Neblinna ( Venezuela )

Originaire de Maracaibo, une ville à 500 km à l’ouest de Caracas, Neblinna rappe depuis 2008. Dans ses textes, elle fustige les clichés sexistes persistants qui contraignent les femmes à choisir entre l’archétype de la reine beauté et le modèle de la mère de famille. Elle évoque aussi la corruption politique, l’IVG (interdite au Venezuela) et le tabou de la sexualité des femmes.

Reykjavíkurdætur ( Islande )

La politique, les abus sexuels, la corruption, le féminisme, la sodomie, les poils, le body shaming ou la culture du viol, tels sont les thèmes abordés par Reykjavíkurdætur. Ce collectif de 17 artistes (16 rappeuses et une DJ) s’est imposé sur la scène islandaise et européenne grâce à un univers loufoque et un discours d’empowerment décoiffant: “Les gens disent trop que nous sommes sexy mais que nous n’avons aucun talent. Les médias parlent davantage de nos vêtements et de notre attitude que de notre musique. Mais nous avons bien l’intention de changer ça!”

Klutch Kollective ( Afrique du Sud )

Premier groupe de rap 100% féminin en Afrique du Sud, Klutch Kollective a vu le jour en 2015. Alors qu’elle regarde les South African Hip Hop Awards à la télévision, la chanteuse/danseuse/pianiste/productrice Toya Delazy constate que les femmes sont absentes de la sélection. Elle décide alors de lancer un projet hip hop avec trois amies: “La clé de la vie est l’égalité, tout le monde doit avoir sa chance et son mot à dire. Les femmes ne devraient pas avoir à lutter pour réussir, que ce soit dans l’art ou dans le monde de l’entreprise.”

Queen Latifah ( USA )

On ne la présente plus. Rappeuse pionnière, féministe et lesbienne, Queen Latifah est l’une des premières MCs à aborder certaines thématiques dans les années 1990 aux Etats-Unis, comme le harcèlement de rue et les inégalités femmes/hommes. Bien qu’elle ait délaissé le rap au profit de la comédie et de la production audiovisuelle, elle demeure une référence dans le hip hop et ne cesse de prendre position en faveur d’une plus grande visibilité des femmes et des Noir.e.s dans le monde de la musique.

Le site de Cheek Magazine, son Facebook et son Twitter.

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NOUVEAU CLIP : Sianna – Go Fast

Née à Bamako au Mali, puis adoptée, Sianna arrive en France, à Beauvais, à l’âge de 8 mois. Elle grandit dans l’Oise bercée par les tubes de Michael Jackson et la variété française qu’écoutent ses parents. Une formation empirique qui développera son sens de la ritournelle contagieuse.

Elle a sorti son premier EP Sianna, en mars dernier. Un projet éclectique et furieux, sur lequel feeling et maîtrise se côtoient et se nourrissent, et où elle exprime sa personnalité, sa sensibilité et son sens de la mélodie.

Sianna marque  l’éclosion d’un talent singulier, décomplexé, en phase avec sa génération et son époque, l’émergence d’une voix unique, immédiatement identifiable et donc inoubliable.

Lauréate du FAIR 2016, elle a déjà fait plus de 50 dates en un an et a assuré les premières parties de Soprano, Niska et Booba. Elle a aussi participé à de nombreux festivals comme le Printemps de Bourges, Les Francofolies de La Rochelle, les Eurockéennes, le Paléo…

Premier album et en tournée en 2016 et nouveau clip !