Passer quatre jours en prison pour avoir porté un mini-short, c’est possible ! Et c’est ce qui est arrivé à la rappeuse sénégalaise Déesse Major. Déjà outré par les tenues « trop sexy » de l’artiste en 2014, le Comité pour la défense des valeurs morales du pays (un collectif d’associations religieuses et de la société civile) a décidé de renouveler sa plainte contre elle.
Soutenue par de nombreuses personnalités africaines, Déesse Major a finalement été relâchée et les poursuites abandonnées. « Ils veulent m’éduquer comme si j’étais une gamine. Je suis majeure quand même. Et je suis artiste, je dois avoir ma liberté. Ça veut dire, de s’habiller comme je le pense ou de parler comme je le pense« , a annoncé l’intéressée.