Après cinq ans d’absence, le festival Umoja est de retour du 16 au 22 juillet à La Friche La Belle de Mai et au Cabaret Aléatoire à Marseille. Organisé par Erika Nomeni (aka Waka) et Paulo Higgins, cofondateurs de l’association Baham Arts, l’événement met en valeur les cultures minoritaires afro-descendantes, transidentitaires, queers et les musiques alternatives.
Tout commence fin 2015, quand Erika Momo Nomeni, alias Waka, rappeuse, beatmakeuse et DJ, noire et lesbienne, et Paulo Higgins, activiste trans et écrivain, lancent Rap’Elles, groupe « ouvert aux meufs et aux trans », qui partage son amour du rap sur la toile et organise des soirées pour célébrer des artistes hip hop invisibilisé·es.
L’année suivante, le binôme cofonde l’association Baham Arts pour mettre à l’honneur les artistes femmes, queer et racisées à travers divers événements, dont le festival INTERSECTIONS à Montreuil (93) et à Marseille.
En 2017, c’est le festival Umoja qui voit le jour, avec toujours le même objectif : valoriser les artistes silencié·es et invisiblisé·es, notamment les personnes racisées, queer, trans, trans racisées, afro-descendantes et les femmes.
Reporté en 2020 en raison du Covid, Umoja revient cette année avec 6 jours d’événements, tables rondes, rencontres, expositions, ateliers d’écritures, et concerts à La Friche La Belle de Mai à Marseille, qui s’achèveront par une soirée de live et DJ sets au Cabaret Aléatoire.
À l’occasion de cette deuxième édition, dont Madame Rap est partenaire, Waka et Paulo nous racontent la genèse du festival, les difficultés à monter un événement « par nous et pour nous » avec très peu de moyens et la nécessité de faire entendre les récits minoritaires pour fabriquer des espaces safe de partage, de justice, de guérison et d’unité.
Retrouvez la programmation de tout le festival ici et de la soirée de clôture ici.
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